En commençant le roman j'avais l'espoir de retrouver le souffle historique et passionnant des rois maudits mais sous la couronne d'Angleterre.
L'histoire de Henri VIII et de Ann Boleyn est plutôt connue pour ceux qui auraient vu un peu des Tudors ou qui auraient pu voir des films (pas toujours de qualité, mais qui donne une idée sur l'époque tout de même) comme un Homme pour l'éternité, The Other Boleyn Girl...
Donc c'est une histoire passionnante que le règne d'Henri VIII et surtout ce passage entre deux femmes et deux religions.
Mais... Mais en fait j'ai pas du tout accroché au style de Hilary Mantel. J'ai compris assez vite que ça allait être compliqué quand j'ai vu l'espèce d'aller-retour temporel qu'elle opérait au début et qui n'avait aucun intérêt narratif ou littéraire.
Le reste du livre semble brouillon et jamais je n'ai eu trop l'impression d'être dans ces intrigues de cour mais plutôt de les suivre à travers les yeux de personnages dont elle a bien du mal à faire inspirer une certaine grandiloquence. Cromwell, More, Wosley... ils sont tous un peu falots dans cette histoire.
On se surprend à passer beaucoup de temps à développer des intrigues peu intéressantes pour laisser souvent de côté les intrigues politiques.
Vraiment déçu.