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Hans, un adolescent — et par ailleurs narrateur — se prend d’amitié pour Arne, un orphelin de quelques années son cadet que sa famille a recueilli. J’ai peut-être commis l’erreur de prendre le texte de Siegfried Lenz pour un récit à suspense sur fond de roman d’initiation, alors qu’il s’agit avant tout de la peinture d’une époque et d’un lieu : les années 1970 et les bords de la mer du Nord. Comme tableau, le Dernier Bateau est assez bon ; comme récit, il s’essouffle très tôt, parce qu’il devient trop tôt prévisible : « le récit s’est déroulé tout seul, c’est du moins l’impression que j’ai eue » (p. 107) explique Hans, et on peut appliquer ce commentaire au roman lui-même.
Le côté extrêmement lisse d’un narrateur beaucoup trop fiable n’arrange rien.
Créée
le 2 juil. 2015
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