Découverte de l'écrivaine Sibylle Grimbert avec un sujet qui me plaisait bien sur papier, à savoir la relation entre un homme et le dernier grand pingouin, espèce désormais disparue à cause de la chasse intensive.
On suit l'évolution de la pensée de ce personnage vis-à-vis de cette espèce et surtout les nombreuses interrogations de celui qui se prendra ainsi d'affection pour ce pingouin. Des questionnements philosophiques mais aussi une forme de rapprochement sentimental pour lui. Qu'est-ce que cela fait d'être le dernier de son espèce ?
Le point noir du bouquin, c'est que parfois on n'y croit pas. A force de tourner en boucle sur les questionnements de la personne, ça en devient un peu répétitif et l'autrice en oublie de travailler un peu mieux la relation entre l'homme et le pingouin.
Cela ne manque pas d'autres qualités heureusement. D'une part, même en prenant une espèce disparue au XIXe siècle, Grimbert reste dans l'actualité avec la sixième extinction de masse qui est en cours. Enfin, les nombreuses interrogations du personnages n'ont pas manqué de trouver un écho chez moi.