Difficile d'écrire la critique d'un tel livre. Il vient après trois sagas, 36ème livre d'un univers dense, fort, complexe, abordant tous les thèmes de la vie dans un background de fantasy parfaitement maîtrisé.
Ca fout un peu la pression, quand même.
Mais Robin Hobb a ce talent, indéniable, de tenir en haleine ses lecteurs. Elle a l'empathie et le regard clair, et notre destin de lecteur est d'être happé, comme toujours.
Ce tome apporte à la fois ce que j'attendais et pas du tout. J'ai été surprise et en même temps, quand j'ai refermé le livre, je me suis dit qu'il n'y avait pas d'autres voies possibles. J'ai évidemment pleuré, beaucoup. De même que
la fin ouverte m'interroge et me laisse songeuse. Je n'ai pas eu l'impression de lire une fin, définitive, un point final. A la rigueur une fin de cycle, plutôt une fin de tome. Est-ce parce que je ne souhaite pas lâcher les personnages ? Est-ce que je suis dans le déni ? Ou Robin Hobb prévoit-elle les aventures d'Abeille ?