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Le dénouement d’une saga d’exception
« C’est le dernier tome, après c’est terminé ! », voilà ce que je n’arrêtais pas de me répéter, tout au long de ma lecture. D’un côté, j’avais envie de connaître le fin mot de l’histoire, de savoir comment celle-ci allait s’achever. De l’autre, j’avais ce pincement au coeur, comme quand vous devez dire adieu à des amis de longue date. Je suis sûre que vous comprenez ce sentiment !
J’ai donc pris mon temps pour savourer Le destin de l’Assassin et, comme toujours avec Robin Hobb, je ne suis pas déçue ! Elle a un véritable talent pour créer des univers passionnants, pour esquisser avec des mots simples des personnages complexes, jusqu’à les rendre réels dans votre esprit. Et, bien entendu, ses intrigues sont chaque fois très travaillées, pensées dans les moindres détails !
Je suis passée par toutes les émotions
Joie, colère, incompréhension ou encore rancoeur : l’auteure ne m’a pas épargnée ! Je suis presque étonnée de ne pas avoir versé de larmes. Bon, ça ne m’arrive pas souvent, même si Robin Hobb a déjà réussi cet exploit lors d’une scène avec Œil-de-Nuit – je vous laisse deviner laquelle pour ceux qui ont lu L’Assassin royal dans son intégralité. Franchement, c’était trop pour mon petit coeur, j’ai bien cru que j’allais balancer le livre à travers la pièce !
Quoi qu’il en soit, j’étais très émue de découvrir le destin de Fitz, d’Abeille et du Fou.
Certains personnages vont vraiment me manquer !
Je crois que je ne réalise pas encore que je ne les croiserai plus au détour d’une page, d’un chapitre. Encore que… Avec Robin Hobb, on ne sait jamais ! Mais je préfère ne pas me donner de faux espoirs. Je vais donc devoir faire mon deuil, comme pour toutes mes sagas coup de coeur – Harry Potter de J.K Rowling, La quête d’Ewilan de Pierre Bottero, Le dernier souffle de Fiona McIntosh, Les bannis et les proscrits de James Clemens, etc. – qui sont définitivement terminées.
Je suis particulièrement triste de quitter le Fou. En dehors de Père Loup, qui a toujours été mon personnage fétiche, il est celui qui m’a le plus bouleversée. J’aime les mystères qui l’entourent, les erreurs qu’il a pu commettre, ce courage dont il a toujours fait preuve tout au long de ses aventures pour orienter le monde sur le bon chemin. C’est la raison pour laquelle j’étais atterrée de voir son amitié avec Fitz se détériorer, même si les épreuves qu’ils ont endurées les ont autant séparés que rapprochés. Pour moi, cette relation est vraiment l’une des plus mythiques créées en fantasy, sans pour autant être basée sur la romance ! Comme quoi, c’est possible…
En fait, si j’ai autant aimé cette série, c’est avant tout parce qu’on en apprend plus sur le Fou, parce que l’auteure nous dévoile enfin ses origines et sa destinée, intimement liée à celle de Fitz. Et ce qu’elle a créé est bien au-delà de mes espérances !
Bien sûr, les autres personnages – Fitz, Abeille, Persévérance, Lant, etc. – sont tout aussi intéressants. Même les méchants de l’histoire tels que Dwalia, Vindeliar et les Quatre sont suffisamment fouillés pour nous permettre de comprendre leurs motivations. Pas de clichés donc, même si je pense qu’avec Robin Hobb, il n’y en a jamais eu !
La boucle est bouclée
En débutant ce dernier volet, je me demandais vraiment comment Robin Hobb allait clore cette saga. Je craignais même d’être déçue, car il n’est jamais facile de trouver LA fin à une série d’une telle ampleur. D’autres auteurs s’y sont d’ailleurs essayé, mais ont échoué selon moi ; je pense notamment à L’héritage de Christopher Paolini puisqu’à sa place, j’aurais supprimé les 200 dernières pages du quatrième tome !
Mais Robin Hobb ne s’est pas ratée. Cette fin est sûrement la meilleure, la seule qui soit acceptable, la seule qui puisse satisfaire les milliers de lecteurs. Elle est tout simplement parfaite, même si je trouve que l’auteure a un peu trop fait durer cette douce torture.
À ce stade, si je ne vous ai toujours pas convaincus de lire L’Assassin royal et Le Fou et l’Assassin, je ne peux plus rien pour vous…