Le Diable l'emporte - James Bond, tome 34 par CaliKen
La quatrième de couverture est alléchante. Il est question d'un nouvel ennemi pour James Bond, d'une aventure incroyable face à un type qui serait le diable en personne.
Dans les faits, le grand méchant manque de charisme, l'aventure n'a rien de folichon et on s'ennuie pas mal. Certes, je n'avais jamais lu de James Bond, et on peut se dire que les films diffèrent des romans de Flemming. Mais là, avec Faulks, je m'attendais certes à du James Bond classique, mais à un peu d'action...
Mais non, ici, pas de gadgets, pas de grands moments incroyables. Quelques inventions originales, comme l'énorme aéroglisseur du Méchant, mais pas plus.
Finalement, l'intérêt réside surtout dans la première partie du bouquin. Quand 007 est en retraite anticipé, qu'il passe son temps à boire d'excellent whisky, de très.bonnes bouteilles de vin et se fait commander des oeufs brouillés dans des suites luxueuses. L'ambiance est là, et l'on prend un vrai plaisir à vivre la vie calme de l'agent spécial anglais.
Dommage pour un James Bond.