Le diamant (S 607) qui donne son titre au roman est un sous-marin militaire hybride de la marine française. A son bord, un équipage composé d'hommes et de femmes soldats tenus au secret puisqu'officiellement, le diamant (S 607) n'existe pas. Un objet naviguant non identifié et non identifiable, voilà qui promet quelques complications politiques et stratégiques en cas de rencontre sous-marine...
Ce roman est bien construit et bien écrit, il se lit comme on regarderait un film d'action haletant, car le suspense est bien là ; amis claustrophobes, s'abstenir ! Pour ma part, j'ai pris plaisir à laisser mon imagination embarquer dans l'étroitesse des coursives et à découvrir l'environnement de vie des sous-mariniers. L'auteur mêle avec talent connaissance érudite du milieu avec une intrigue à tiroirs, "Le diamant (S 607)" étant un roman choral donnant la voix à de nombreux personnages, tant masculins que féminins.
Je ne sais pas si le récit s'appuie sur des faits réels ou s'il s'agit d'une pure fiction mais le tout fonctionne. J'ai tour à tour eu le sentiment de plonger dans l'univers violent de "Nikita", film de Luc Besson, et dans celui, très immersif, du "Chant du loup", film d'Antonin Baudry, qui se déroule justement dans un sous-marin et m'a durablement impressionnée.
Ce roman tient donc pleinement sa promesse d'action et de tension, sur un rythme bien soutenu. A découvrir.