Je n'ai pas choisi de lire ce livre. Je fut contrainte et forcée de le lire pour une option de bac. De ce fait, je pense que je me suis dit que j'allais détesté, et j'avais décidé que c'était un roman trop compliqué, et que je ne comprendrais jamais rien. Mais il a bien fallut travailler un peu.
J'ai fini par me dire que ça ne pouvait pas être si mauvais. J'ai quand même été jusqu'au bac en le détestant. Mais je connaissais bien l'intrigue, ou plutôt les intrigues, et les personnages. Car ce livre est d'une rare complexité. Il y a de très nombreux personnages, des flashbacks et beaucoup de sous-entendus. Du coup, quand on n'a pas envie de voir tout cela, on ne le voit pas, et lire le livre sans le vouloir est vraiment le meilleur moyen de passer à coté.
J'ai finalement compris le livre lors de mon oral. Quand j'ai du faire mon explication à l'examinatrice.
J'ai fini par comprendre que ce livre n'était ni plus ni moins qu'une toute nouvelle philosophie de vie, que tout ce qu'il nous montrait de beau et de vraiment atroce était un moyen de nous faire comprendre que la vie vaut la peine d'être vécue dans son intégralité, dans les grandes choses, mais surtout dans les petites choses. Oui, ces petites choses sont finalement celles qui nous portent le plus loin, qui nous apportent ces petites joies ou ces petites douleurs quotidiennes qui forment notre vie, et nous composent. Nous sommes ces petites choses. Nous sommes des petites choses. Ce livre remet les choses à leur place d'une manière poétique, belle. Il nous fait prendre conscience de nos vies, du temps, des choses qui nous traversent. C'est un livre à lire, un livre qui nous accompagne par la suite, et qui ne nous lâche plus jamais.