Alors que le tome précédent avait mis en place une intrigue plus ou moins inattendue avec l'amnésie presque totale de tout ce qui touchait de près ou de loin à Kahlan Amnell par tout le monde, sauf son cher et tendre Richard Rahl, Sourcier de Vérité, le tome 10 tourne en rond. Il faut bien le dire, la saga s'épuise.

Comme à son habitude, Terry Googkind pose le décor de l'action pendant au moins la moitié des chapitres, précipitant un peu les évènements importants au profit de la réflexion des premiers chapitres. Ceux-ci n'étaient d'ordinaire pas dénués d'intérêt, puisqu'on en apprend beaucoup sur les personnages et l'histoire des prédécesseurs de Richard.

Ce bouquin fait cependant clairement exception à la règle puisque durant un nombre certain de chapitres, nous assistons, déconcertés, à un discours moraliste au possible, avec une couche de descriptions gores et de viols parfaitement bien décris. Le récit prend alors beaucoup en lourdeur, et le changement radical de pensée de Richard Rahl, notre "héros", n'y arrangera rien. Ce dernier tiens d'ailleurs assez du miracle, puisqu'un homme bon et ayant toujours respecté certains principes décide tout à coup d'attaquer des civils afin de mettre en place la bataille finale que nous attendons depuis 3 tomes, sans pour autant la lancer totalement.

En bref, ce tome ce résume en un seul et unique mot : stagnation.
Ladylemon
4
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le 29 juin 2010

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