Je me rend compte que je n'aurai pas dû relire Mortimer un mois avant d'entamer Le Faucheur. D'abord parce que mis à part de rares mentions (Bigadin, Albert qui apparaît vite fait) ce livre est franchement indépendant du précédant. Ensuite parce qu'il souffre un peu de la comparaison : Moins drôle, avec des fulgurances bien plus rares et une histoire plus alambiquée et moins de personnages attachants.
En réalité ce livre est plutôt composée de deux histoires. D'un côté on trouve LA MORT qui découvre qu'elle est mortelle et qui décide de passer le reste de sa vie comme moissonneur auprès d'une vieille dame. De l'autre on trouve Ankh Morpork qui est en proie à une nouvelle crise cataclysmique , une sorte de "parasite des villes" qui commence à se développer en elle. Les deux histoires sont plus où moins lié, le parasite se développant suite à une poussée d'énergie en trop et combattu par certains personnages réduits à l'état de "non-morts" suite à l'absence de LA MORT.
Terry Pratchett perd son côté humoristique pour une forme de poésie et d'allégorie assez nostalgique. Alors certes, on est content de revoir des têtes connus d'Ankh Morpork et de l'académie des mages et l'histoire se suit bien. Mais j'ai eu l'impression de lire un "tome entre autre" de la saga du disque monde, plus qu'un opus "majeur" comme l'était Mortimer, tant la formule Pratchett m'a semblé un peu redondante.