Tout amateur d'histoire a ses périodes de prédilection. En ce qui me concerne, l'Antiquité n'en fait pas partie. Et pourtant, par curiosité, je tente régulièrement de vaincre ce manque d'intérêt en me nourrissant de romans historiques - les essais m'étant pour l'instant inaccessibles et me rappelant trop cruellement les années de fac.
Avec la saga en trois tomes "Alexandre le Grand" de l'italien Valerio Manfredi, j'ai ouvert en grand la porte de l'antiquité grecque - celle qui me passionne le moins - et la plume accessible et romancée de l'auteur est un bon encouragement à m'y intéresser.
Avec ce premier tome consacré à l'enfance et à la jeunesse du futur roi macédonien, on découvre essentiellement la politique monarchique de son père Philippe ainsi que la Grèce des grandes cités démocrate, mais encore son instruction par Aristote, rien de moins. On se familiarise également avec les mœurs et la spiritualité polythéiste d'un état résolument monarchique mais qui se place volontairement sous l'influence hellénistique.
Bien qu'il dépasse à peine les 400 pages j'ai mis un temps fou à terminer ce premier volet, non pas qu'il soit inintéressant ou ardu à lire, loin s'en faut, mais parce que mon manque d'imagination dès qu'il s'agit de recréer un univers à partir de quelques ruines archéologiques est vraiment pénalisant.
Je pense lire tout de même les tomes suivants, ne serait-ce que pour rentrer dans le vif du sujet à présent qu'Alexandre a accédé au trône et s'est embarqué vers la Perse et l'Asie qu'il est décidé à conquérir. Peut-être réussira-t-il par la même occasion à remporter mon entière adhésion ?