J’ai beaucoup aimé ce livre, tout d’abord car nous n’avons aucune connaissance du contexte, et c’est à nous, en tant que lecteur, de deviner que l’histoire se déroule durant la seconde guerre mondiale. Nous ne savons pas non plus le métier du père (dirigeant du camp de concentration) : il n’est jamais cité mais nous le découvrons au fil de l’histoire.
Le récit est vu à travers les yeux du jeune enfant ignorant et un peu naïf, ce qui insiste et dénonce l’injustice de manière originale. En effet, Bruno pense vivre à « Hoche-Vite » et non à Auschwitz, il ignore qui est le « Fourreur », qui est en réalité le Führer (Hitler).
Toute l’histoire est racontée « à demi-mot », et cela la rend encore plus poignante.
La fin est dramatique et bouleversante, mais il fallait s’y attendre : Comment ne pas avoir une fin tragique lorsque le sujet traité dans l’histoire est la guerre ?

Difficile de rester insensible face à cette histoire simple mais marquante.
Mathilde_Dufour
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le 18 mars 2015

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Mathilde Dufour

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