Ensemble
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le 8 janv. 2019
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Quand je lis ce genre d'essai, je me fais toujours la réflexion : quel ressenti j'aurais eu si il ne s'agit pas d'un sujet que je maitrise ?
Il est jamais évident dans ce genre d'ouvrage, avec l'éternel guerre de cloché entre les partisans de l'agricultures biologique et ceux d'une agriculture conventionnels. En effet, on ne peut pas résumé ce débat par noir ou blanc, bio ou conventionnel. C'est le manque de nuance et ce cumul de demi-vérité que je vais reprochais.
Au départ, l'idée semblait bonne mettre en place une dégustation pour essayer de trouver le goût des pesticides dans le vin partir d'un constat que les résidus trouvait dans les vins conventionnels pourraient interférait au bouquet du vin. Je ne reviendrais pas sur la modalité de la dégustation, ni sur le public.
J'attendais donc un développement scientifiques, mais on est vite confronté à un échange des deux protagonistes, comme si on était au bistrot, chacun met la sienne sans forcément justifié le pourquoi et le comment, et quand on le justifie il s'agit souvent de demi-vérité. J'entends par demi-vérité ce fait d'énoncer un propos, sur des faits mais sans en exprimé la nuance ou le but. Exemple : des levures d'artificiels (chaque levure vendus en catalogues est sélectionnés à partir d'une souche présent sur le raisin) ou la présence de colle à base de poisson ou de blanc d'œufs (parce comme ils le décrivent, on s'attends à voir un vigneron préparait son omelette au dessus d'une cuve). Et c'est dommage parce que pour un public non averti, ça fait peur, ça stigmatise, on implantes une idée pour défendre sa cause.
A aucun moment, on ne parles du fait que les premiers victimes des effets néfastes de ces produits sont les applicateurs,si il y a une ligne à ce sujet où l'on dit que les étudiants qui viennent faire quelques tâches dans les vignes sont en première lignes (quelques semaines dans une année, contre une quarantaine d'année pour un vigneron ça vaut pas le coup d'être développait plus ?). ça aurait pu amenait la question : Mais pourquoi ils s'empoissent alors ? Parce que l'on a développait à la sortie de la guerre une agriculture complètement sous perfusion, avec des agricultures qui se sont perfectionnait, donc spécialisait entrainant ainsi une forte dépendance économique pour une seule production : voilà pourquoi tout le monde ne peut pas passer en un claquement de doigt en agriculture biologique ou biodynamique car il est plus simple de le faire quand on est à la tête d'un domaine où l'on vends la bouteille entre 500e et 800e, on a certainement les reins plus solides. Ce n'est pas une simple question de volonté.
Ce genre de développement aurait pu apporté une structure au débat très intéressant qu'il ose lancer. Je m'attendais à un développement plus pédagogique, j'ai juste l'impression que l'on cherches à faire peur et ça n'apportes rien pour faire avançait ces grandes questions de sociétés.
Créée
le 15 janv. 2019
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