Le début du roman a tout pour plaire : un grand feu est décrit dans le détail, l'incendie vient troubler la paix d'un hameau dans les années 1100, faisant se rencontrer deux adolescentes et deux jeunes hommes. Quinze ans plus tard, l'une est mariée avec l'un, l'autre est "vieille" fille...
Roman sur le Moyen-âge, mais aussi et surtout roman d'amour, le grand feu est l'occasion pour l'auteur d'apporter un éclairage sur la vie quotidienne médiévale, par le biais de détails, de revoir l'image de la femme à cette époque (le personnage principal, Isambour, est une figure très forte et riche), mais aussi de tisser une intrigue amoureuse, avec l'abandon du foyer par le mari d'Isambour, et l'attente enamourée de cette dernière...
Bon, si l'ambiance m'a globalement plus, il faut reconnaître que tout ceci traîne en longueur, la vie de famille n'est pas trépidante. Ce qui m'a gênée, c'est le côté un peu mièvre de certains passages, car de roman d'amour on glisse vite à roman à l'eau de rose... Comme ce ne sont pas mes lectures habituelles, j'ai été un peu déstabilisée, et me suis un peu ennuyée par moments...
Néanmoins, les personnages sont consistants, et la vision sur le Moyen-âge intéressante, même si sûrement grandement idéalisée, c'est toujours un éclairage de plus !