Critique de Shaynning
BD adulte de 2020, "Chinese Queer" est ce genre de Bd qui comporte une forte dimension philosophique existentielle, un côté de critique sociale et un graphisme assez particulier.Faire un résumé de...
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le 22 mai 2022
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Je remercie les éditions Gallimard pour l'envoi de ce service de presse.
Malheureusement, l'année 2023 s'achève et j'ai beaucoup de petits trésors à finir avant d'attaquer 2024, alors je vais laisser là ma lecture du "Grand voyage", qui me laisse indifférente.
C'est l'Histoire d'un jeune homme, Victor, orphelin de mère et sans père, vivant avec son grand-père aimant en bretagne. C'est ce cadre qui m'avait donné envie de connaitre le livre, car la Bretagne me semble être une endroit particulier ( dans le bon sens) de la France. Cependant, Victor vit de l'intimidation à l'école, se fait deux nouveaux amis, un garçon exhubérant et une demoiselle avide d'amitié, mais, comment dire...ça sonne artificiel. Certains passages me semblaient un peu étranges, comme ce moment où "ils se levèrent, entamèrent une danse endiablée avant de se laisser retomber en riant". C'est bizarre, cette façon de faire des actions un peu intense sans réelle contexte.On a bien sur le gros méchant de service en la personne de l'intimidateur beau gosse et ses sbires décérébrés, qui n'ajoute aucune valeur à l'histoire et bientôt, Victor envisage d'entrer dans le monde de l'Ankou, incarnation issu du folklore breton qui va chercher les morts pour les amener dans le monde des morts. Il espère y trouver sa mère. Encore là, on est dans la quête assez typique, où tout arrive assez facilement, notamment avec cette "carte du monde des morts" dessiné par un homme qui a été en mort clinique quelques minutes et la Samain ( Fête gaélique qui ressemble à Halloween) arrive commodément bientôt. J'en était rendue au moment où les trois ados décident de passer par un animal pour trouver l'Ankou. Les évènements s'enchainent avec un rythme lent et facile, et il y a peu de descriptions de slieux. Surtout, on ne sent pas la fibre "sombre" propre aux romans qui traitent d'Halloween, de passeurs et du monde des morts. C'est, en un mot, assez fade.
J'espérais au moins en apprendre sur la culture bretonne, mais ça reste relativement survolé, je trouve.
Bref, je n'embarque pas, ce n'est pas que le livre soit mauvais, c'est simplement que je ne le trouve pas original, les personnages relativement campé dans les archétypes connus et que la plume me semble sans relief, très plane. Peut-être trouverais-je des Lecteurs qui aiment les histoires de Mort, en librairie jeunesse, mais je n'aurai pas besoin de connaitre le roman au complet pour leur en parler, je pense.
La couverture est jolie, par ailleurs.
Pour un lectorat intermédiaire du 3e cycle primaire, 10-12 ans.
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Créée
le 9 janv. 2024
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