Dans tous les sens
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À ceux qui n’auraient lu que ses quatre romans d’anticipation les plus connus, le Joueur de croquet propose un autre aspect de Wells : un cadre façon Chien des Baskerville, une galerie de portraits telle que la littérature britannique sait en brosser, des récits dans le récit dans le récit. Mais ce court roman — ou longue nouvelle — n’est certes pas d’une richesse particulièrement prononcée.
Ou plutôt, sous son vernis fantastique (« “Tout ce qu’il vous a raconté est vrai et tout ce qu’il vous a raconté est un mensonge.” », p. 102) le Joueur de croquet, publié en 1936, est un roman d’actualité. Le lecteur le comprend assez vite : la contagion qui y règne est morale. L’« homme des cavernes », pour le socialiste à la fois progressiste et pessimiste qu’est Wells, représente la violence de l’histoire tapie dans les marais. Le lecteur français songera à la Peste (1947) ou à Rhinocéros (1959), l’anticipation en plus.
Créée
le 6 avr. 2015
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