J'avais bien aimé l'homme qui voulait être heureux. Première fois que je me retrouvais devant un roman mi-philosophique, mi-developpement personnel. Le contenu restait simpliste mais la lecture etait plutot rafraichissante et sans prise de tête. Une bonne lecture d'été quoi. Ici Gounelle nous replonge dans la même dynamique, il nous ressert la même soupe saupoudrée d'une niaiserie et d'une naiveté deconcertante. Ok pas de soucis pour le good feeling etc... mais tous les auteurs/philosophes, experiences et evenements mentionnés ne sont qu'effleurés et ceci dans l'unique but de servir un propos sur une forme bien-être interieur en omettant volontairement de mentionner d'autres aspects essentiels de ces mêmes auteurs, évènements etc... ça se lit, mais c'est franchement très partiel comme approche. Les idées véhiculées sont evidemment nobles (l'amour de son prochain, faire le bien autour de soi, agir à son echelle...) mais on rentre ici dans un comportement caricatural tellement poussée qu'on frise l'indigestion.