Le Journal de Bridget Jones par San
Moi, j’avais seulement sept ans quand « Le journal de Bridget Jones » est sortit en livre et onze ou douze quand il est sortit en film. A cet âge là, sincèrement, il y avait clairement autre chose qui m’intéressait à la TV, comme DBZ, Les chevaliers du Zodiac, Pokemon ou encore les fous du volant le dimanche après-midi.
1996, c’est loin, je n’ai pas encore trente ans et je suppose que c’est une des raisons pour lesquelles le livre ne me parle pas tant que ça. Certains diront que le livre est intemporel parce que de tout temps les filles ont été, et resteront, complexées. Peut-être, peut-être pas.
Je me souviens avoir souvent vu passer le film à la TV, c’est un classique après tout et malgré l’affection que j’ai pour Hugh Grant et Collin First, je n’ai jamais pu le regarder en entier. Qu’est-ce que j’ai trouvé ça chian. Qu’est-ce que Bridget est cruche mon dieu … Du coup en entendant qu’un troisième livre allait sortir, je me suis dis que j’allais quand même lire le livre, ne serais-ce que pour savoir de quoi ça parlait.
Au final, je ne sais pas vraiment quoi en penser. Ca se lit d’une traite c’est certain. Le mode journal intime a un peu de mal à fonctionner parce que ce n’est pas réaliste, aucune personne vivante ne peut se souvenir avec autant de détails de ses conversations et du déroulement des évènements. Si on veut jouer la carte du journal intime, il faut le faire jusqu’au bout.
Si le livre n’est pas désagréable à lire (c’est un chouette livre de plage ou de détente), il n’est franchement pas exempt de défaut. Je pense que je vais un peu les citer en vrac parce que je n’ai pas envie de faire une critique à coucher dehors mais le premier c’est d’inciter les jeunes femmes à croire que sans qualification aucune on peut obtenir un boulot qui demande une certaine qualification. Le second vient des personnages, les amis de Bridget ont un chouette potentiels sont on enlève l’éternel cliche du « meilleur ami gay » mais sont très peu développer, tout ce qu’on sait c’est que ce sont des féministes du dimanche dont les revendications sont aussi crédible que celle des militants pour les droits des araignées. Ensuite la fin du livre elle-même, on ne comprend pas trop comment Bridget se met à Fantasmer sur Darcy (enfin moi en tout cas je ne saisis pas) ni même comment Darcy fantasme sur Bridget par contre la symétrie avec « Orgueil et Préjugé » est quand même ultra saisissante. Darcy (notez que c’est pratique ils ont le même nom de famille) passe un petit temps au Portugal pour sa belle à jouer les détectives privés pour sauver un membre embarrassant de la famille de celle-ci qui a fait une grosse connerie et c’est à partir de ce moment là que le couple se forme. Alors certes ici, il n’y a pas de sœur casse pied c’est la mère mais honnêtement, vous avouerez qu’elle vaut largement Madame Bennet et Lydia Bennet réunies.
Alors certes, il y a plein d’autre défaut, je pourrais en parler sans discontinuer, ca ne changera rien au fait que c’est un divertissement sympathique mais je reste dubitative quand au message qu’il véhicule parce que je suis une jeune femme encore loin de sa trentaine avec ses complexes mais tout de même, une question m’a obnubilée tout le long du film : Est-on vraiment obligée d’être aussi conne ?
NB : Elle est quand même moins insupportable et stupide que dans le film
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