Le livre sans nom, brutal et efficace
Si vous êtes à la recherche de grande littérature, passez votre chemin.
Le Livre sans nom, c'est un genre de Desperado en roman. C'est plein de clichés (le mexicain moustachu qui pue et boit de la tequila est à l'honneur), de gros flingues et de l'hémoglobine. Une galerie de personnages qui se croisent et, souvent, s’entre tuent. Ça va vite, avec de cours chapitres et beaucoup d'action. Le livre idéal (selon moi) pour passer le temps en prenant le train. J'entend par là qu'il n'est pas indispensable de le lire dans le calme, de profiter pleinement de chaque phrases, de s'impliquer... On le lit et on passe à autre chose.
J'ai bien aimé, parce que j'aime bien faire une coupure entre deux livres plus exigeants, et parce que, soyons honnêtes, j'aime bien les bouquins pleins de clichés et qui s'en jouent intelligemment. Car ce livre est intelligent, il n'a simplement pas pour objet de bouleverser la vision de la vie de son lecteur, de provoquer une profonde remise en question. Bref, je m'étend encore... Si vous venez de lire un livre compliqué, que vous avez besoin de reposer vos méninges, je vous le recommande.