Ce roman nous parle de la voie du thé ainsi que les maîtres et Hommes de thé à l'époque du Japon féodal (XVIème siècle).
Il s'agit tout particulièrement du grand maître Rikyu (1522-1591), qui par ordre du Taïko Toyotomi hideyoshi (1537-1598), effectuera en 1591 hara-kiri ou seppuku (suicide rituel faite par une coupure au ventre par un sabre court ou un poignard).
Dans la tradition japonaise, le seppuku est un suicide d'honneur qui permet de libérer l'âme en s'ouvrant le ventre.
Le récit nous est conté par Honkakubô, vieux moine et ancien disciple du maître Rikyu. Il s'interroge sur la raison du suicide de son maître et va pour cela, chercher et tenter de trouver des réponses auprès d'autres maîtres et Hommes de thé ayant connu Rikyu.
Maître de thé japonais, Sen no Rikyu (ou Saeki) pratique la voie du thé dans le style simple et sain ("Wabi"). De nombreuses hypothèses circulent quant à la raison de son suicide. Mais aucune n'a jamais été réellement fondée.
Le thé, provenant du théier (arbre à thé"Camellia sinensis"), est originaire d'Extrême-Orient. Il est apparu au Japon vers le IXème siècle.
La cérémonie du thé, d'inspiration bouddhiste zen, est un art traditionnel et un rituel important au Japon.
Lors de cette cérémonie, tout est scrupuleusement et soigneusement préparé; les ustensiles pour la préparation (bol à thé "Chwan", fouet "Chasen", …), l'encens, les arrangements floraux, la calligraphie, la nourriture, …
Yosushi Inoué nous fait ainsi découvrir la pratique zen et harmonieuse de la voie du thé. Ainsi que la beauté et la profondeur des gestes, le goût délicat du thé, le sentiment serein des calligraphies, des paysages et des jardins japonais.