Grâce à une très belle photographie de couverture qui engendre du rêve et à une écriture poétique, une plume délicate, le lecteur, ébloui par l’éclatante lumière du Pays basque plonge volontiers dans une très belle histoire d’amour, pourtant, adultérine. Elle baigne dans un superbe décor paradisiaque à deux pas d’une plage de sable chaud, sous un soleil brulant, à Hendaye. Un véritable décor de carte postale. On imagine des hommes, des femmes qui se déplacent, agiles ou d’autres encore offrant leurs corps aux rayons ardents du soleil. Nul orage ne menace le flirt de Denise, épouse choyée d’un mari qui gagne beaucoup d’argent et Yves, un jeune homme déclassé de la grande bourgeoisie, un célibataire, nostalgique des matins radieux de son enfance.
Cependant, ce roman dresse le portrait social d’une population qui doit faire face à la guerre. C’est une étude de mœurs. L’idylle est totalement livrée au réalisme le plus cru. Il ne doit pas être considéré comme un simple conte de fée ni comme un roman d’été qui se lit dans un train, pour tuer le temps.