Jardiner, c’est bien. Faire attention aux erreurs d'éditions, c'est mieux.

Le sol n’est pas constituer que d’un truc marron boueux. Loin d’être ingrat, le sol et sa fertilité pourrait être un facteur décisif pour notre avenir et apprendre à le cultiver et à le connaître est un principe. Ce manuel en est vraiment un et son côté ludique s’en ressent. Bien illustré par des schémas, des dessins, des graphiques et des tableaux, le lecteur n’est aucunement perdu dans un flot technique.

L’auteur est explique au sens large le fonctionnement de la terre et le chapitre « approche agroécologique du potager » est une mine d’or d’informations tant sur le système immunitaire des plantes, les variétés des semences et les bonnes pratiques à avoir ( et j’en passe).
Le troisième chapitre appelé « fiches technique » complète parfaitement ce précédent chapitre. Il aborde les outils, les la production de semences et d’autres méthodes agroécologiques à réaliser.
On fini ce livre par des annexes pas piquer des hannetons puisque l’ouvrage nous livre une bibliographie de quelques 96 livres et quelques revues et dvd. J’ai déjà noter des titres à lire plus tard.

Tout ce travail se base sur la (bonne) gestion par les auteurs d’un mas dans le sud de la France, Terre et Humanisme. Il y a eu des controverses sur Pierre Rabhi et je m’en moque royalement ; je n’ai aucun avis dessus ; hors le deuxième chapitre de ce livre nommé «  Terre et Humanisme : partager et diffuser l’agroécologie » diffère du propos général du livre. En lisant ce livre, je veux accroître mes connaissances dans l’agroécologie et non lire une brochure. Ce chapitre est une promotion et je me sentais gêné ne sachant le pourquoi de ce chapitre dans ce très bon livre. Il est très court (14 pages ) et je l’ai sauté, mais le mal était fait.

Mise à part cette déviance ou cette erreur dans l’édition, le reste du livre apporte de véritables connaissances sur la gestion agroécologique et l’importance de celle-ci.