Découverte de Voltairine de Cleyre grâce à Liv Stromquist, et me voilà à lire un petit essai (retranscription d'une conférence) qui résume en substance ce que j'ai toujours pensé confusément du mariage. Toutes les idées n'y sont pas, mais Voltairine (si on peut déjà s'attarder sur ce prénom de badass...) de Cleyre, anarchiste et féministe américaine du XIXème siècle, développe un point particulier que je trouve extrêmement moderne (la preuve, on y est toujours pas) : le mariage (ou tout association durable sous le même toit) est voué à l'échec, car deux personnalités uniques sont obligées de diluer leurs aspirations et objectifs de vie au sein de l'entité du couple. Et donc sacrifier une part de leur liberté (très chère aux anarchistes). C'est implacable, ça ne tourne pas autour du pot, merci Voltairine, tu es ma nouvelle héroïne.