Quel plaisir de parcourir les forêts et les paysages environnants Villers-Cotterêts et la vallée de l'Ourcq. Les descriptions soignées et la richesse du vocabulaire font que l'on baigne littéralement dans l'ambiance tantôt villageoise, tantôt bourgeoise à travers celle de la chasse à courre (ou vènerie pour les initiés) et de ses hordes de chiens.
On partage la lente descente en enfer du personnage principal qui nous est antipathique dès la première description. Il prend conscience, toujours après coup, de l’avancement de l'engrenage machiavélique dans lequel il est pris sans pour autant renoncer à ses ambitions. Ses pensées, bien qu’envieuses et torturées, sont parfaitement explicités et font que l’on comprend ses erreurs dans un monde ou la cruauté fait loi.