Un début retentissant sans moments de répit. Masterton ouvre les portes de l'enfer dès les premières pages et nous y enferme... Mais ce qui semblait etre un virée gore et horrofique se transforme en méli-mélo entre fantaisie et fantastique. Bon il s'inspire principalement de l'oeuvre de Lewis Carrol Alice de l'autre coté du mirroir pour écrire ce livre. C'est pas que je trouve cette tournure facheuse mais le roman perd de son élan au moment où toutes ses références à Alice surgissent. En fait je suis passé de l'Horreur, de l'angoisse au néant presque. Et puis la naieveté des personnages en général et du protagoniste principal en particulier n'arrange pas tout... Certes il est obsédé par Boofuls mais cet argument est loin d'etre crédible aux vues des multiples mystères et surtout toutes les morts epouvantes que cause le miroir. J'ai bien aimé les références sur la Bible et la bete de l'apocalypse et surtout les reflexions faites au sujet de la personnification du Malin et des anciennes légendes et mythes chrétiens qui de nos jours semblent désuets et obsolètes. Quel serait donc l'impact du diable dans ce siècle oú tout le monde ou presque ne croirait plus ou moins pas à son excistence. Ne se caracteriserait-il pas à travers tous les maux que subit l'Homme? En effet c'est l'une des hypothèses émises par Masterton. Le tout se termine comme un conte de fées catégorie cendrillon... c'est une facheuse habitude que j'ai remarqué chez les auteurs anglais :(