Je ne m'attendais pas à un chef d'oeuvre en entamant la lecture de ce roman.
J'aime bien Graham Masterton et il a écrit de très bons romans mais il a également écrit beaucoup de romans et la qualité est inégale ( enfin ça reste un bon auteur dans sa catégorie ).
En entamant la lecture je me suis rendu compte que je ne me souvenais pas du tout de ce livre mais que je l'avais probablement lu il y a longtemps. Ce qui n'est pas forcément bon signe.
La première moitié du roman est à peu près ce que j'aurais pu prévoir. Ca se mets en place tranquillement avec un miroir "hanté" par un petit garçon qui est une ancienne vedette du cinéma.
Honnêtement ce n'est pas transcendant, ce n'est pas mauvais non plus mais c'est à peu près ce que j'avais prévu en commençant à lire le roman.
Et puis le livre décolle. Et là c'est d'un tout autre niveau.
Graham Masterton a un véritable talent pour l'horreur visuelle. Dans les années 90, on avait eu pas mal de romans d'horreur, genre qui semble depuis plutôt tombé en désuétude malheureusement, et il se positionnait comme un auteur phare avec une patte très particulière.
On retrouve ici ce qui se fait de mieux de Graham Masterton. Il reprend le thème de Lewis Caroll et l'approfondit sur le mode horrifique et il faut avouer que ça fonctionne bien.
Une bonne surprise donc et un roman assez dur sur sa fin. L'encadré à l'arrière de mon édition affirmant qu'il s'agit d'un roman d'horreur des années 90 annonçait bien la couleur.