«Le mobile», premier et court roman de Javier Cercas publié en 1987, et traduit en 2016 par Élisabeth Beyer et Aleksander Grujičič pour les éditions Actes Sud met en scène un dénommé Álvaro, employé dans un cabinet juridique qui rêve d’écrire une grande Œuvre. Cet homme, qui travaille d’arrache-pied à son roman, va démontrer qu’il est prêt à véritablement subordonner sa vie à la littérature.
«Álvaro prenait son travail au sérieux. Chaque jour, il se levait ponctuellement à huit heures. Il finissait de se réveiller sous une douche d’eau glacée et descendait au supermarché acheter du pain et le journal. De retour chez lui, il préparait du café, des tartines grillées avec du beurre et de la confiture et il petit-déjeunait dans la cuisine, en feuilletant le journal et en écoutant la radio. À neuf heures, il s’asseyait à son bureau, prêt à commencer sa journée de travail.»
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