" Voilà les hommes: des horloges ; une fois monté, cela marche sans savoir pourquoi; à chaque conception, à chaque engendrement, c'est l'horloge de la vie humaine qui se remonte, pour reprendre sa petite ritournelle, déjà répétée une infinité de fois, phrase par phrase, mesure par mesure, avec des variation insignifiante.- Un humain, un individu, un visage humain, une vie humaine, cela n'est qu'un rêve très court de l'esprit infini qui anime la nature, de cette opiniâtre volonté de vivre, une image fugitive de plus, qu'en jouant elle esquisse sur sa toile sans fin, l'espace, le temps, pour l'y laisser durant un moment, - moment qui, au regard de ces deux immensités, est un zéro,- puis l'effacer et faire ainsi place à d'autres."