The perks of being a really good book.
Ne pas écrire une critique de The Perks (oui parce que autant le titre du film qui sort dans genre trois mois par ici est sympa, autant "pas raccord" ça sent la bouse intergalactique à pleine vue) semblait être inconcevable. Mieux vaut tard que jamais, il parait.
Bref. Quand j'ai entendu parler de The Perks, c'était essentiellement pour Watson que je voulais voir (et lire le livre du coup) le film. Parce que je suis un fan, voilà. Mais je ne m'attendais à rien de la part du bouquin. J'me disais qu'il s'agirait d'un bouquin pour ados pré-pubères avec un héros aussi charismatique que Kristen Stewart dans ses pires jours et des persos tellement pathétiques qu'ils m'auraient fait immédiatement fait fermer le bouquin.
Hors, quelle ne fut pas ma surprise quand, après dix minutes de lecture, je fus plongé (en réalité, dès le début on se sent immergé dans l'histoire) dans le monde de Charlie (qui est le titre du film) et dans les péripéties qu'il vit. Charlie c'est le p'tit nouveau qui trouve pas sa place. C'est le gosse apeuré, effrayé de tout, curieux et étrange. C'est le gosse qui est plus intelligent que la plupart des gens, et qui comprend les choses, même s'il ne le montre pas. Charlie c'est un concentré de plein de monde en même temps, à qui la plupart s'identifieront (à moins qu'ils ne s'identifient au gay refoulé du bouquin et là j'peux rien pour eux). Charlie n'a pas peur de raconter les choses. *SPOILER ALERT* L'épisode de la masturbation, m'a fait hurler de rire... Mais d'un bon rire de quinze minutes à tel point que j'ai du m'arrêter de lire pour m'en remettre. *FIN SPOILER*
Quoi qu'il en soit, The Perks est un concentré de tout ce que j'aime dans un livre. Une plume belle et fluide (même si, pour le coup, Charlie donne l'impression d'avoir huit ans à travers son écriture - et parait-il la traduction est horrible, à tel point qu'on en regretterait l'original) et un contexte idéal. Là, le contexte est fait pour me plaire, au final. Un gamin qui arrive dans un lycée et qui se retrouve à être la risée de certains. Comme dirait un Disney très célèbre "C'est l'histoiiiiiiiiiiiire de la vie". Ahem. Pardon.
En définitive, à la fin du bouquin, j'avais l'impression d'avoir perdu un bout d'âme. Mais dans le bon sens hein.
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