Beaucoup se sont attaqué au thème de la fin du monde et l'extinction de la race humaine. Peu ont réussi ; Jean-Pierre Andrevon a réussi.
Bien entendu, on retrouve un côté "sauvons notre planète avant qu'elle ne nous détruise" qui pourrait être lourd. Mais là, le principal axe de narration est basé sur la disparition soudaine de tous les repaires de la société moderne. Les quelques survivants dont on suit la lutte pour la vie parcourent la terre, dépouillée de toutes les références qu'ils ont connues. C'est ce combat psychologique pour retrouver un sens à la survie pure qui est fascinant.
Alors faut-il le lire ? Oui, si vous êtes curieux. Car je ne vous ai pas dit si la race humaine survivait à la fin...