Après Le Rasoir d'Ockham et Les Cathédrales du vide, Ari Mackenzie est de retour pour une troisième enquête mêlant une fois encore ésotérisme, sociétés secrètes et alchimie.
Dans l'histoire, il y a deux mystères Fulcanelli à résoudre : celle que renferme son carnet, et celle de l'identité de l'alchimiste lui-même. J'ai beaucoup aimé le mystère du carnet. J'y ai retrouvé tous les ingrédients que j'avais adoré dans le premier tome. Une enquête policière brodée à partir de faits historiques, avec un suspens bien géré et une bonne dose d'action.
Pour ce qui est de l'identité de Fulcanelli, si j'ai trouvé cette partie de l'enquête intéressante, elle m'a quand même nettement moins emballée. La faute aux extraits du carnet de Radenac, dans lesquels l'auteur se contente de balancer des faits historiques avec autant de style qu'une page wikipedia.
Mais un point qui m'a vraiment dérangé, c'est Ari Mackenzie lui-même. L'ex-flic de la DCRI a toujours eu un côté "petit con", mais là, il m'a paru carrément détestable dans plusieurs scènes. Au point que j'en suis arrivé à souhaiter qu'un autre personnage lui rabatte son caquet une bonne fois pour toute, voire lui balance son poing dans la figure... En vain.
Un autre personnage, heureusement secondaire, m'a pas mal agacé également : Jacques, dit "le tatoué", un flic biker qui s'exprime dans une mauvaise imitation d'Audiard. La scène où il fait un rapport à sa supérieure est un grand moment de n'importe quoi.
Bref, malgré les réelles qualités de ce roman, beaucoup de petites choses m'en ont gâché la lecture. Dans cette trilogie, il n'y aura finalement que le premier tome que j'ai trouvé excellent.