Le mythe de Sisyphe , pierre angulaire des ouvrages d’Albert Camus tien sur un postulat très simple : La vie est absurde , l’homme est jeté dans un monde qui se fiche de lui , sans avoir pu donner son avis et sans savoir pourquoi . Dans ce monde il va y souffrir , y mourrir , sans toujours savoir pourquoi … Mais le plus étonnant c’est qu’il va nous expliquer pourquoi il faut y vivre et non pas s’y suicider . S’y suicider aussi bien physiquement , que philosophiquement , en optant pour la religion qui promeut une après vie paradisiaque pour mieux calomnié celle que nous vivons actuellement . C’est en cela que Camus est Nietzschéen . Par ailleurs ce n’est pas la seule influence qui se ressent dans ce livre . Camus s’inspire de Dostoïevski , de la philosophie de vie du personnage de Dom juan , de Kafka et bien entendu on y arrive du personnage de la mythologie Grec , Sisyphe , qui est amené à pousser un rocher en haut d’une montagne jusqu’à que ce dernier redescende de son poid et ce éternellement . Laborieuse punition qu’il subit de Pluton pour avoir oser enchaîner la mort . Camus voit en la figure de Sisyphe la parfaite métaphore de l’homme absurde . De par son travails inutile il est semblable à l’homme qui mène une vie aussi vide de sens que la punition imposée à Sisyphe , les deux en son conscient Sisyphe n’espère pas parvenir au bout de sa tâche et en souffre , l’homme n’espère pas vaincre la mort et en souffre . Mais la fin, le but n’as que peu d’importance pour Camus il nous demande même d’imaginer Sisyphe heureux pour la phrase clôturant l’essais . Dure requête que nous lance le philosophe , et pourtant . C’est dans la souffrance et l’effort que Sisyphe peut épouser sa tache et se réconcilier avec elle . C’est aussi dans la souffrance et l’effort que l’homme peut épouser la vie et se réconcilier avec elle . Un chef d’œuvre absolue de la philosophie du XX siècles . Une ode à la vie et à son non-abandon . A tout seigneur tout honneur . Le mythe de Sisyphe mérite une grande attention .