Mais que c'est long, c'est fini, enfin ... bref

Un manuscrit maudit, un amour impossible, voici les mots que nous pouvons lire sur la couverture de ce dernier tome de cette trilogie (oui je sais, il existe un autre tome qui traîne déjà sur mes étagères, mais il semblerait qu'il s'agisse surtout d'un crossover, nous en reparlerons un jour prochain, ou non). Je disais donc un manuscrit maudit, un amour impossible , ah c'est beau, c'est grand c'est émotionnel, c'est tellement vrai : ce dernier tome a été pour moi, le tome maudit et impossible... à lire. Non je suis désolée, pour celles et ceux qui ont pris plaisir à le lire, mais moi, il m'a fallu presque quatre mois pour en venir à bout sans compter la panne livresque qui s'en est suivi : j'ai vraiment été maudite.


Lors de mes deux précédentes chroniques, je vous avais évoqué le fait que Déborah Harkness avait du mal à démarrer ses tomes, leur débuts étaient souvent longs, très longs, mais une fois lancée on ne l'arrêtait plus donnant envie de lire la suite jusqu'à la fin. Je me suis donc préparée psychologiquement à ceci avant d'attaquer ce dernier opus, je n'ai pas laissé passé beaucoup de temps entre le précédent tome et celui-ci et je me suis lancée avidement dans ma lecture, pour savoir comment aller finir la grande histoire entre Diana et Matthew et aussi de ceux que nous avions croisés lors de leur différentes péripéties.


Je vais être très franche avec vous, je vais vous faire part dans les grandes lignes de mes sentiments concernant ce roman, car j'ai tellement tardé à en écrire la chronique car je ne me sentais pas le courage de le faire, que je ne me souviens déjà de pas de grand chose : oui, je vous l'ai dit ce tome est maudit.


Ce qui m'a gêné encore plus que dans le tome précédent, c'est qu'une fois de plus j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages secondaires en dehors de ceux de la famille Clairmont : il y en a beaucoup qui se ressemblent même dans leur façon de s'exprimer ce qui fait qu'une fois encore, je me suis rapidement perdu dans l'entourage foisonnant de Matthew. Si j'ai vraiment un conseil à vous donnez, noter les personnages au fur et à mesure de votre lecture, surtout que dans cette édition, il n'y a pas un glossaire des personnages : dommage !! J'ai essayé de chercher sur la toile et je n'ai pas trouvé, d'ailleurs si vous avez trouvé donnez moi le lien en commentaires, je suis curieuse de voir ça. Sans compter que l'auteure a décidé encore d'ajouter des personnages dans ce nouveau tome, oh non, stop ...


Quant à l'histoire, Déborah Harkness a décidé de laisser de coté le pan fantastique du tome précédent pour se consacrer au pan scientifique dans celui-ci, mais le résultat est alambiqué, compliqué et surtout les explications scientifiques sur les pages manquantes de l'Ashomole 782 a fait coulé beaucoup, beaucoup et encore beaucoup d'encre, beaucoup, beaucoup beaucoup trop ... Les analyses scientifiques, dans le laboratoire, les allers et venues constantes dans ce lieu de recherche appliquée sont devenus pour moi un véritable enfer, et si la malédiction de ce tome était l'ennui du lecteur...


Je vais quand même vous révélez le seul point positif de ce roman qui m'a fait vibrer et qui m'a donné envie de continuer ma lecture jusqu'au bout : c'est la réapparition d'un personnage qui m'avait vraiment touché dans le deuxième tome et que je croyais disparu (bon oui, je spoile à moitié) et j'ai tellement aimé son devenir que j'aurai aimé avoir seulement un tome consacré à ce personnage, son combat et ses sentiments contradictoires, malheureusement, étant donné qu'il n'est qu'un personnage noyé parmi les autres, Déborah Harkness a balayé son histoire un peu trop vite à mon gout pour repartir dans des explications de génétiques tarabiscotées.


Mathew et Diana vont donc courir jusqu'à la fin pour sauver l'humanité non humaine bien sûr, mais là encore je n'ai pas vibré, même les scènes qui auraient pu donner du suspense étaient déjà dégonflées comme un ballon de baudruche avant de commencer.


Je ne vais pas continuer plus loin, c'est donc une énorme déception que ce roman, je me focaliserai sans doute sur la série Tv.


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exuline
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le 17 sept. 2020

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