Après avoir découvert un nom gravé sur un mur d'un petit village de la Drôme, l'auteur découvre qu'il s'agit d'un FTP qui a vécu la fin de la guerre dans un maquis et qui est mort à la fin de la guerre dans un traquenard mène par les nazis.
Ce résistant a laissé peu de traces mais l'auteur tente de reconstituer ce qu'il peut de sa vie. Il extrapole un peu, sans chercher à trahir qui était vraiment ce résistant.
Mais surtout cette histoire lui permet d'évoquer cette période trouble et de donner son avis sur la France de cette époque, cette époque trouble et ce que nous aurions fait si nous avions été là.
Il rappelle que quelques fondateurs du Front National étaient d'authentiques nazis-SS.
Et que le courage a tout de même existé en ces années de guerre.
C'est parfois un exercice un peu vain et personnel mais on est tout de même pris par le style et le regard aiguisé de l'auteur.
Ça part un peu dans tous les sens mais c'est totalement assumé et cela forme un bel hommage à tous ces inconnus dont ils restent si peu de souvenirs mais qui ont tout donné contre le nazisme, le fascisme et l'intolérance. Ces soldats inconnus qui ont combattu dans l'ordre et qui n'ont jamais lâché leurs convictions.