C'est long...
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le 3 juin 2018
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Après avoir adoré le premier tome de la saga L’amie Prodigieuse, j’avais vraiment hâte de commencer Le Nouveau Nom. En achetant le second tome, j’en ai d’ailleurs profité pour acheter directement le tome 3 !
Alors que le premier livre racontait l’enfance et l’adolescence d’Elena et Lila, on les retrouve dans ce deuxième livre pour suivre le début de leur vie de jeunes filles (de 17 à 23 ans environ).
Une fois de plus, leur amitié est mise à rude épreuve. Alors qu’Elena a l’occasion de poursuivre des études supérieures à Pise et de faire la rencontre d’intellectuels issus de milieux bourgeois, Lila, quant à elle, subit les conséquences de son mariage avec Stefano, contrainte de supporter un mari qu’elle méprise et qui la violente. A Pise, Elena réussit tout ce qu’elle entreprend et franchit une à une toutes les barrières qui se dressent devant elle. Malgré cela, elle souffre toujours d’un sentiment d’infériorité et se retrouve régulièrement assaillit par des doutes sur son intelligence. A Naples, Lila ne sait plus vraiment qui elle est. Instable, elle passe son temps à travailler pour Stefano, rejetant complètement les livres qui autrefois la passionnaient.
Habitant à présent dans des villes éloignées, elles finissent par se retrouver à plusieurs occasions, notamment lors d’un séjour au bord de la mer, à Ischia. A l’origine censé les aider à se retrouver, ce voyage sera lourd de conséquences sur leurs rapports futurs. Sans même s’en rendre compte, Lila sera à l’origine de nombreuses souffrances pour Elena. Cette dernière, incapable de lui en vouloir vraiment mais ne sachant pas non plus lui pardonner complètement, traversera des moments difficiles.
Les trajectoires des deux jeunes filles sont opposées mais guidées par une seule et même idée : échapper au déterminisme social et à la pauvreté.
J’ai vraiment apprécié cette lecture. Ce second roman nous plonge à nouveau au cœur de l’Italie à travers l’amitié complexe des deux jeunes filles. Elles s’aiment, se détestent, se déchirent mais finissent toujours par se retrouver. Une fois de plus, Elena Ferrante parvient à décrire avec justesse les sentiments et les pensées de ses personnages. On vit avec elles leur envie d’émancipation, de liberté, leur détermination à vivre comme bon leur semble, quitte à aller contre la volonté de leurs familles et amis.
Une des meilleures parties, selon moi, est celle se déroulant à Ischia. Les descriptions, les joies, les tristesses, les jalousies et l’analyse des sentiments des personnages sonnent très justes. L’écriture d’Elena Ferrante est fluide, les descriptions sont précises sans pour autant être indigestes.
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Créée
le 16 juil. 2017
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