Phénomène littéraire depuis Le livre sans nom, le Bourbon Kid frappe encore, et il frappe fort. Je suis ses aventures depuis la première publication de ce mystérieux anonyme, qui a tout compris de la recette du succès en librairie. Des titres rock and roll, des personnages complètement fous issus tout droit du choc de différents genre littéraires, cinématographiques et musicaux. Quand le western rencontre le thriller, la littérature fantastique et le polar en passant par tout ce qu'on aime de la culture américaine et du road movie...ça donne cette saga. C'est un peu comme si Stephen King écrivait pour Tarantino. C'est l'écriture déjantée d'un anonyme qui joue avec notre humour noir et notre amour de la punchline made in USA.
Dans ce 5ème tome j'ai retrouvé toutes les qualités que j'avais un peu perdu de vue sur les opus 3 et 4. Le scénario est à nouveau captivant, bien ficelé avec des personnages attachants malgré leurs tares malsaines. Cette fois, le Bourbon Kid (gangster, serial killer connu pour plusieurs massacres au colt une fois qu'il avait bu une certaine dose de bourbon) fait équipe avec un sosie d'Elvis et deux espions pour empêcher le meurtre du pape par l'Iroquois (autre serial killer né du même auteur dans un one shot nommé Psycho killer). Rajouter à ce complot un mec se faisant appeler Rodeo Rex, un autre Frankenstein, une actrice de Grease...et ça vous donne un paquet de noeud jubilatoire, où les différents personnages se sortent de situation improbables de manière improbable. Les métaphores et les répliques sont dignes des films de Tarantino ou de n'importe quel western-spaghetti digne de ce nom. Captivant, je l'ai difficilement lâché. En plus, à part quelques clins d'oeil que vous pourriez rater, ce roman peut être lu indépendamment du reste. Enjoy !