Le Papillon des étoiles par Owl
Le Papillon des Etoiles fut pour moi le théâtre d'une terrible découverte : Werber est définitivement mauvais.
Mon souci, à ce sujet, c'est que je tiens le Livre du Voyage et les Thanatonautes pour de bons livres, parmi mes préférés, et ça me coûte de le dire, mais Werber n'a finalement pas inventé l'eau tiède.
Au fond, Bernard est un gars comme vous et moi, l'unique (grosse) différence, c'est que, lui, il a eu de la chance. La chance d'envoyer un manuscrit au bon moment, de connaître la bonne personne, d'être là au bon endroit, peu importe.
Le Papillon des étoiles est là pour étoffer mon propos : c'est un livre sans grand intérêt, rédigé par un écrivain qui doit adorer se relire (ou s'écouter écrire comme j'aime bien dire) et qui sort donc un mot un peu scientifique par page. Et un même mot "élaboré" revient toutes les trois pages. Pas de bol, en plus de savoir lire, j'ai une bonne mémoire, et c'est juste lourdingue.
En parlant de bonne mémoire, devinez quels types de personnages reviennent? Le héros loser binoclard et à cheveux gras (coucou Michael Pinson !) et le fantasme féminin roux aux yeux verts (coucou toutes les nanas de l'univers Werberien qui se feront sauter par le héros à un moment ou à un autre).
Plus les grosses ficelles, la fin qu'on ne voit absolument pas du tout arriver cent pages à l'avance, non vraiment. Pas du tout.
Bon, un autre point me chiffonne, attention SPOILER : je trouve dommage qu'il ne soit pas resté dans le domaine de l'utopie. Ayant une préférence pour les histoires qui se finissent bien, j'ai peu apprécié la dernière partie du livre qui laisse un goût particulièrement amer de l'entreprise lancée par les protagonistes du début.
Un mauvais livre. Berk.