Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Virginie Grimaldi – 2018
Le Livre de Poche
Salut mes Phoenix, je vous présente mon coup de coeur (so far) Octobre 2023. Catégorie Feel Good.
Pauline est mariée à Ben depuis 9 ans, elle l'attend, elle l'attend, mais il ne viendra pas à leur restaurant habituel pour fêter leurs dix ans. Son père la ramène chez elle, pensant bien la trouver ici… Elle n'a pas fait son deuil, elle a un enfant, son soleil, en plus ça a pas l'air d'être un sale môme. Son employeur s'inquiète pour elle.
Cela fait 18 livres que je ne m'étais pas autant amusé ! (C'est pas un chiffre comme ça, j'ai vraiment calculé.) La plume est divine, (parce qu'elle ressemble à la mienne ! uhu) L'auteure sait ce qu'elle veut dire, elle sait comment le tourner, bref je suis fan !
« – Rien. Ma mère et mon médecin m'ont forcée à venir, je n'ai pas besoin de voir un psy. Sauf votre respect, bien sûr. Il hoche la tête sans se départir de son air bienveillant. Ils doivent travailler ça à l'école, le regard qui fait croire qu'ils s'intéressent vraiment à ce qu'on leur raconte. – Puisque vous êtes là, vous ne voulez pas en profiter ? Nous avons une demi-heure à passer ensemble. »
« « Je veux qu'on divorce. » Cinq mots. Deux secondes. Une phrase. Il ne faut pas grand-chose pour qu'une vie bascule »
On s'attends à ce que Pauline rebondisse naturellement et tombe dans les bras d'un autre gentleman qui guérira ses blessures… Mais je pense que cette histoire a plus à nous apporter…
Page 61 elle n'a toujours pas lâchée l'affaire… Je ne suis pas du tout en train de guetter la fin, je prends plaisir à lire cette romance incongrue, un peu folle. Cette folie fait toute sa saveur. Autrement, ce aurait été purement du Tearjerker.
J'ai trouvé les passages de Jules le petit garçon super drôles.
« – Moi, ze suis un grand ! – Tu es un grand garçon, mais pas assez grand pour boire du champagne. Tu veux un jus d'orange ? – Et pourquoi c'est pour les grands ? – Parce que c'est de l'alcool. – Et pourquoi c'est de la colle ? »
Clairement des facilitées à lire ce Livre.
« Tes yeux ont débordé, les miens aussi, je t'ai sauté dessus sans attendre la fin en criant « Oui, oui, oui ! ». Peu importait la question. Avec toi, je le voulais »
Pauline se remémore sans fin son amour avec Ben, leur mariage… C'est génial car ce n'est pas du tout les codes habituels de la romance Feel-good. Et ça c'est rafraichissant.
« Toi, oui. Mais Emma, elle a une vie parfaite, tu imagines si tout vole en éclats ? Je suis sûre qu'elle préfère ne pas savoir. – de toute manière, il a une toute petite bite »
Ce genre de propos désopilant et crazy me convient parfaitement.
« OK, t'as lu Psychologie Magazine et tu crois que ça te donne le droit de me faire la leçon, c'est ça ? »
Je ne vous cite pas tous les traits d'humour mais c'est clairement très drôle !
« Lentement, en balançant mon bassin, je me suis rapprochée du lit. J'ai enlevé mes chaussures, posé un pied dessus et fait glisser le bas le long de ma jambe en te regardant dans les yeux. Je ne t'avais jamais vu cet air. On aurait dit que tu allais exploser »
La voilà la scène « hot » que j'attendais tellement ! uhu…
« Tout au long du tour, je sens le regard de Maxime sur moi. – Pourquoi tu me regardes ? je demande quand le dauphin ralentit. – Pour rien. – J'ai quelque chose sur le visage ? – Ouais. de la joie. Il est un peu gnangnan, mais il est mignon. »
Alors là l'héroïne semble finalement tourner la page. Mais comme ça arrive vers la page 200, on ne peut pas le lui reprocher, au contraire, l'autre option aurait été étonnante.
« – Chez les humains, lorsqu'une personne dit non, cela signifie qu'elle refuse ce que vous lui proposez. Ma petite-fille ne veut pas de votre salive, vous sentez-vous capable de la garder dans votre bouche ? Maxime éclate d'un rire mauvais et tourne les talons, sans un mot. »
Page 253 … « Je préfère être seule qu'aimer au rabais. Je n'ai pas peur de vivre seule, j'ai peur de vivre sans lui. » Je suis sur le c* !
Quand Virginie Grimaldi nous écrits sur les larmes, on sent le goût des larmes.
« Ce n'est pas parce que ça ne finit pas comme on le veut que ça finit mal. »