Lizzie et le charbonnier.

Il s'agit d'une romance historique entre Mack, un mineur réduit en esclavage et une demoiselle indépendante, Lizzie, au XVIIIe siècle en Ecosse.

C'est le troisième roman de Ken Follet que je lis, mais je n'accroche pas…

La lecture fut laborieuse, malgré les belles descriptions de l'Ecosse et de Londres dans ce XVIIIe siècle que j'adore…

Les personnages sont assez stéréotypés : un ouvrier qui réclame son indépendance, une jeune fille de bonne famille, volontaire et anticonformiste qui s'éprend de lui. Il y a aussi des secrets de famille, des personnages particulièrement retors et haïssables, des femmes soumises…

Leurs rencontres, leurs attirances, leurs vies chaotiques, leurs blessures sont trop décrites ; on aborde le départ pour la Virginie, une colonie anglaise qu'à la page 290 sur un roman de 477 pages !

Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages, ni comprendre leurs caractères, et participer à leur évolution…

J'ai trouvé Lizzie particulièrement osée, intrigante et même libertaire, ne supportant aucune autorité, aucune loi ni coutume !

Le style est très simple, voire simpliste, ou peut-être mal traduit ?

J'ai été étonnée d'apprendre, qu'en Ecosse, une loi prévoyait que les mineurs de charbon appartenaient au propriétaire de la mine ; dès qu'un homme a travaillé un an et un jour, il perdait sa liberté !

J'ai apprécié la description des bagnards, envoyés dans les colonies en sanction d'une infraction comme un vol, qui doivent y travailler durant sept années sans être payés et vendus comme des esclaves !

De ce pays de la liberté que sont les futurs Etats Unis, il n'est pas beaucoup question…

J'aurais aimé que la partie consacrée à cette colonie soit plus développée, surtout qu'à ce moment, les colons contestent les impôts réclamés par l'Angleterre et débutent leur guerre d'indépendance !