Il était une fois un pays fantastique dans lequel, parfois, les vivants pouvaient retrouver leurs proches trop tôt disparus. Au Pays des choses perdues, c’est son nom, on peut rencontrer Raiponce : elle dégomme ses prétendants à l’arbalète. Les sept nains vont à la mine, et des sorcières s’efforcent, avec un succès tout relatif, de ne plus faire le mal, façon Alcooliques Anonymes. Ceres bascule dans ce monde sans le vouloir, alors qu’elle explore la maison en ruine qui jouxte l’établissement où se trouve sa fille de huit ans, Phoebe, dans le coma depuis un accident. Ceres va devoir s’armer de courage et affronter l’homme biscornu si elle veut retrouver sa fille…
J’ai beaucoup aimé ce roman, la fantasy n’étant pourtant pas mon genre de prédilection. Mais l’autrice nous régale de multiples trouvailles (la corneille borgne, le monde de la mine, les multiples allusions à des contes classiques) et les personnages sont attachants, même les plus antipathiques.
Hommage au pouvoir des histoires, au lien qu’elles créent entre conteur et auditeur, ce roman ne manque pas de rythme et de rebondissements. On plonge sans réticence au cœur de son monde plein de surprises, bonnes et mauvaises.
Le Pays des choses perdues fait suite au Livre des choses perdues. Ils peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre.
Je remercie Netgalley et les éditions de L'Archipel pour le service presse.