Le pendule de Foucault c'est l'histoire d'un plan, un plan si parfait qu'il permet de comprendre tous les rouages du monde. Pourtant, ce plan à l'origine n'est que le fruit d'un complot imaginé par trois amis passionnés d'occultisme et de savoirs ésotériques.
Umberto Ecco nous emmène à la découverte des complots, des secrets cachés et des savoirs incompréhensibles, sauf pour les quelques élus inités dans les actes le plus sombres et inconnues du monde. Avec un speech pareil on pourrait s'attendre à comprendre tous les secrets de l'humanité, une fois le livre terminé, frappé par la Lumière Divine du savoir kabbalistique qui découpe chaque partie du livre, à la manière d'un Da Vinci code. Sauf que Ecco n'est pas Dan Brown, il est quelqu'un d'intelligent et d'à peu près réfléchit qui se moque complètement de ces complots mondiaux qui n'ont comme seul but que de chercher un sens à l'existence. Ce que j'aime avec ce livre c'est qu'il établit de manière claire et simple que chercher la clé de compréhension de l'univers ne sert à rien, que tous les savoirs secrets du monde reposent sur une chimère et que la seule chose dont on doit se préoccuper est de notre petite existence sur terre, déjà bien difficile à supporte parfois. Courir après une Révélation n'a pas de sens, puisque qu'au fond ces théories ou mystères ne reposent que sur des mélanges de divers religions sans apporter une quelconque profondeur et les quelques recréations de cultes anciens ne sont que viles parodies à la Wicker Man qui n'ont pour elles qu'une esthétique alléchante mais rien de sérieux.
Je vous laisse avec cette phrase de Karl Popper : " La théorie sociale de conspiration est une conséquence du manque de référence à Dieu, et de la conséquente question : Qui y a-t-il à sa place ?"