Rien que le fait de parvenir à lire la description initiale relève de l'exploit. Balzac avait-il besoin d'introduire son histoire de manière aussi chiante ? Les pires banalités y sont minutieusement repertoriées, des légumes qui poussent dans le jardin aux motifs des assiettes de la salle à manger. Une avalanche d'éléments qui, pour la plupart, ne serviront en rien à comprendre la suite de l'histoire.
Une trame principale qui tourne d'ailleurs en rond, elle aussi. Arrivé à ce point là, le lecteur n'a plus qu'une seule envie : que ce fichu père Gorriot passe l'arme à gauche et nous foute enfin la paix.
Vous voulez vous dégoutez de la lecture pour toujours ? Mon conseil : lisez le père Gorriot, ou faîtes au moins une tentative ou deux si cela est trop éprouvant pour vous.
Extrait du livre à propos du père Gorriot : « Aux un, il faisait horreur ; Aux autres, il faisait pitié. »
Personnellement, je coche aisément les deux cases.