Pourquoi a-t-on l'indécence de faire lire ce livre à des collégiens qui mettront souvent leur vie à s'en remettre ? Je l'ai lu à l'aube de mes vingt ans et comment dire, j'ai étais subjuguée. C'est Balzac avec toute sa verve, toute son énergie, tout son amour aussi. On entre dans la pension Vauquer et on en ressort, quelques 300 pages plu tard, décontenancé, barbouillé, un peu écoeuré. Et oui il arrive à faire tout ça le bonhomme. Alors voilà, c'est un livre A lire mais au bon moment et avec les yeux grands ouverts et avides, on lui doit bien ça.