La fièvre de l'or
ça commence dans un trou, ça finit dans un trou... Les personnages sont ceux d'une famille : le patriarche, Ty Ty Walden, qui, sentant "jusque dans ses os" qu'il y a de l'or sur son terrain, le...
Par
le 11 oct. 2012
1 j'aime
3
Amateurs d’Amérique profonde, Erskine Caldwell vous entraîne dans le sud des États-Unis durant la grande dépression, au pays des cul-terreux édentés au comportement primaire. Vous y ferez la rencontre de Ty Ty et de sa famille, Ty Ty, un pauvre bougre, fruste et atteint d’une fièvre de l’or profondément ancrée, convaincu qu’à retourner sa terre il finira par trouver un filon. Alors il creuse chaque jour que Dieu fait. En vain. Mais quand Pluto, candidat dégénéré à l’élection de shériff, lui explique que seul un nègre albinos a le flair suffisant pour réussir là où lui échoue, Ty Ty se met en tête de mettre la main sur celui qu’on a justement aperçu dans les marais.
Si le roman débute comme un simple portrait social un brin caricatural, il s’oriente doucement vers le drame et affine ses personnages alors qu’on réalise peu à peu que leur principale complexité réside dans leur extrême et basique simplicité. Ils n’ont ni morale ni éducation, un langage cru et une sexualité débridée, une appréciation toute personnelle de la foi, pratiquent un racisme ordinaire et atavique et, finalement, sont d’autant plus attachants qu’ils n’ont que des défauts.
La suite sur mon blog.
Créée
le 10 oct. 2016
Critique lue 374 fois
D'autres avis sur Le Petit Arpent du bon Dieu
ça commence dans un trou, ça finit dans un trou... Les personnages sont ceux d'une famille : le patriarche, Ty Ty Walden, qui, sentant "jusque dans ses os" qu'il y a de l'or sur son terrain, le...
Par
le 11 oct. 2012
1 j'aime
3
Amateurs d’Amérique profonde, Erskine Caldwell vous entraîne dans le sud des États-Unis durant la grande dépression, au pays des cul-terreux édentés au comportement primaire. Vous y ferez la...
Par
le 10 oct. 2016
Du même critique
Tous ceux qui l'ont lu se souviennent du livre de Daniel Keyes Des fleurs pour Algernon. Pour les autres, voici un bref résumé de ce roman daté de 1966 : Charlie Gordon est un jeune homme simple...
Par
le 24 sept. 2021
8 j'aime
C'est incroyable ce que peuvent renfermer 600 pages. Ici, en l’occurrence, pour citer l'éditeur, "une ville entière et des milliers de souvenirs". La ville, c'est celle du titre, Zephyr. Les...
Par
le 4 avr. 2022
7 j'aime
1
Journaliste et écrivain, William Finnegan a également fait ses preuves comme surfeur. C'est d'ailleurs en tant que tel qu'il oriente ses mémoires. Le surf n'a jamais réellement fait partie de mes...
Par
le 14 avr. 2017
6 j'aime