Au début de l’été de l’année 2015, un père de famille est seul dans son appartement parisien vide et silencieux, tandis que sa femme et ses enfants sont partis en vacances à quelques centaines de kilomètres de là, dans une grande maison de campagne, sereine et éloignée. Cet homme doux, effacé et retranché du monde, qui vit depuis longtemps en-deçà des émotions et de tous les soulèvements, se retrouve ainsi dans une solitude inutile et désœuvrée.
Deux images vont fissurer la vie et l’unité de cet homme, ouvrant une béance dans le mur-écran de ses émotions. La solitude et l’ennui de la fin de journée le poussent dans une salle de cinéma, spectateur d’un film dont il ne sait rien. Ce film inattendu (dont les cinéphiles reconnaîtront sans doute la description) contient une scène (fictive, ajoutée par l’écrivain comme une couche additionnelle de fiction sur la fiction) que rien ne l’a préparé à voir, une image «simple, nette et effrayante» d’un petit garçon abandonné sur une plage.
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