Mouaif. Pas le Jules Verne le plus connu et ce n'est pas vraiment surprenant. On est loin de la démesure merveilleuse d'un Voyage au Centre de la Terre et, contrairement à un Michel Strogoff, ce n'est pas follement trépidant non plus, une bonne partie du bouquin tournant autour de réparations navales. On regrettera que l'antagoniste principal, au nom plutôt bien trouvé ("Kongre", perso je trouve que ça respire la coolitude) soit aussi peu développé.
Court de 260 pages et pourtant longuet, Le Phare du bout du monde ne laisse pas une forte impression. On garde le sentiment d'un certain gâchis, avec ce pitch qui laisse augurer une oeuvre bourrée de suspens, mais qui ne tient pas ses promesses.