Le Phare du bout du monde par BibliOrnitho
L’Ile des Etats à une trentaine de kilomètres de la pointe de la Terre de Feu, entre Atlantique et Pacifique. C’est là qu’en 1859 le gouvernement argentin vient d’achever les travaux d’un phare. D’un phare du bout du monde sur lequel doivent veiller trois hommes durant trois mois. Pour la première fois, la lumière luit sur cette côte désolé, battue par les vents et sur laquelle sont venus s’abîmer tant de navires. C’est un immense progrès pour la navigation. Le bateau reparti pour Buenos Aires, Vasquez, Felipe et Moriz restèrent seuls. La vie s’organisa entre repos et quarts.
Mais à l’autre bout de l’île, une bande de pilleurs d’épave patientaient. Sévissant depuis de longues années dans cette contrée australe, ils avaient dû se montrer discrets durant la durée des travaux, attendant de pouvoir s’emparer d’un bateau afin de quitter l’île avec leur butin.
Une aventure aux portes de l’Antarctique, au cœur des tempêtes. Le mythique Cap Horn n’est pas très éloigné. Jules Verne comme a son habitude est parfaitement documenté sur cette région des antipodes et en dresse un tableau passionnant, tant géographique qu’historique. Un roman une fois encore fort dépaysant.