Le Piège de Glace, septième tome de Les Royaumes de Feu par Tui T. Sutherland, continue de nous faire rêver en Pyrrhia, pour notre plus grand bonheur. Néanmoins, on peut sentir quelque chose qui va, potentiellement, vite exaspérer les ex-lecteurs d'une autre série à la Erin Hunter : Foxcraft.


Dans ce tome, nous suivons la nouvelle prophétie à travers Winter, l'Aile de Glace très - voire trop - fier de son clan, qui décide d'aller sauver son frère Grésil, retenu prisonnier depuis quelques années par la ancienne reine des Ailes du Ciel, Scarlet.
Voilà, pas besoin d'en rajouter.


Déjà le septième livre de cette série de Fantasy Animalière (spéciale) et le moins qu'on puisse dire, c'est que nous sommes toujours autant attaché à ce qui en fait son succès : une narration plaisante et assez simpliste dans un monde pourtant plutôt sombre et sanglant, et ce malgré la fin de la guerre entre les différents clans de dragons.
Ainsi, de ce point de vue là, il n'y a vraiment pas grand chose à dire : on demeure sur les rails.
Une autre force de cette série, dont ce tome ne déroge pas, c'est bien évidemment les personnages absolument attachants et vivants que met en scène Tui T. Sutherland.
Bon, pour l'instant, cette critique ressemble surtout à un gros résumé des points positifs des tomes précédents et c'est un peu ça, il faut l'avouer !
A force de lire Les Royaumes de Feu, j'en viens à me rendre compte que, même s'il n'y a pas de changements extraordinaires, on reste néanmoins charmé par les éléments employés pour nous faire vivre cette aventure. Cependant, il faut pointer un petit problème vis-à-vis de ce roman, qui me rappelle un identique problème rencontré chez Inbali Iserles dans ses Foxcraft : les remises sans cesse en question !
Il est vrai qu'en soi, cela ne demeure pas une faute. Tui T. Sutherland nous propose le plus large éventail de personnages possibles, et ça, c'est un bon point mais le fait que Winter, du début à la fin de ce tome, en vienne à se poser les mêmes questions sans arrêt (au niveau de la philosophie de sa race et de ses sentiments envers une dragonne) peut très rapidement rendre fou. On a limite envie de s'immerger dans le livre pour pouvoir réveiller l'Aile de Glace pour de bonne claque sur le museau. Outre ce problème, rien à signaler.


Toujours la même joie, le même suspense agréable, la même passion pour nos jeunes dragonnets !
Un cycle qui ne fait que confirmer sa place de leader dans la littérature de jeunesse et de l'imaginaire. C'est donc un véritable bonheur de lire ce tome, un véritable supplice d'attendre le prochain en espérant, si ce n'est une amélioration, un maintient de qualité !
Et n'oubliez pas que la Fantasy nous appartient !

PhenixduXib
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le 3 oct. 2018

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