Friches et entre-deux, joie du suburbain, restaurants Courte Paille et Buffalo Grill, McDonald oubliés et boulangeries hallal, coiffeur congolais et PMU kurdes, camps roms et camps tibétains, blocs de béton, rouille et poussière, gravas et fougères, insoupçonnables merveilles des forêts rivulaires, nature qui reprend vie parce qu’en définitive « Tout vit, tout agit, tout se correspond ». On pourrait dire de Rolin qu’il a la volonté de décrire un monde (le monde ?) jusqu’au moindre brin d’herbe. Il y parvient presque et c'est vraiment très bien