Le pitch? Partout dans le monde, les femmes se découvrent un pouvoir: l'électrocution. Alors que les gouvernements paniquent et tentent la répression, il se pourrait bien que l'ordre des choses soit chamboulé...
On ne va pas se le cacher, j'aime ses livres qui touchent au féminisme et n'y vont pas de main morte. J'ai adoré La servante écarlate de Margaret Atwood et ce livre m'a fait le même effet. Naomi Alderman nous livre un roman percutant, dénonciateur à souhaits et, parfois, perturbant. Sous courvert de féminisme (mais oui, vous savez ce mot qui a tellement perdu son sens qu'il en est presque devenu un "gros" mot), elle nous amène à nous poser les bonnes questions.
Si l'ordre était renversé, si les femmes étaient au pouvoir, feraient-elles nécessairement mieux que les hommes? Ne répéteraient-elles pas les mêmes erreurs ? Comment gouverneraient-elles ?
Ce livre m'a tenu en haleine jusqu'à la fin qui est, il faut le dire, vraiment bien tournée et m'a laissée pantoise. Outre sa thématique qui avait tout pour me séduire, c'est le traitement de celle-ci qui me fait adorer le livre: tout le monde en prend pour son grade (hommes, femmes, riches, pauvres...).
Peut-être devrait-on alors parler de ce livre comme un roman humaniste plutôt que féministe...